5 erreurs à éviter à tout prix

24. mars 2022

Terminer un marathon de VTT en 2022? Se classer dans le top 50? Ou enfin tenir jusqu’au bout d’une distance extrême? Si vous commencez dès maintenant à vous préparer pour la saison à venir, vous avez d’excellentes chances d'arriver à vos fins.

1 Le déséquilibre

Une alimentation déséquilibrée peut entraîner des carences, et un entraînement déséquilibré peut entraîner une stagnation des performances. La diversité est la clé du succès. Les cyclistes n’ont pas besoin de se priver outre mesure. Une alimentation équilibrée permet aussi de piocher de temps en temps dans la boîte à biscuits. C’est bon pour la motivation. Lors de l'entraînement aussi, ce sont les nouveaux stimuli qui incitent le corps à s'adapter, ce qui fait progresser la performance. Si vous ne faites que du vélo, vous n’exploitez pas tout votre potentiel et risquez des déséquilibres musculaires.

2 La surmotivation

Être motivé pour aller s'entraîner, c’est parfait pour atteindre ses objectifs. Mais attention: si vous en faites trop, cela peut vite se retourner contre vous. L'entraînement est un processus systématique auquel le corps s'adapte progressivement. Si vous exagérez, vous risquez les sursollicitations, voire les blessures, ce qui vous forcera à vous arrêter. Cela vaut également pour la compétition. En démarrant trop vite, vous gaspillez de précieuses réserves, les manœuvres risquées mettent en danger votre corps, votre réussite et le reste du peloton.

3 L’«open window»

La saison froide (et humide) présente le plus grand risque de tomber malade. Juste après l'entraînement, le système immunitaire est affaibli pendant un certain temps et particulièrement réceptif aux agents pathogènes (c’est l’effet de la fenêtre ouverte, ou «open window»). Il est donc important de prendre soin de son corps et de lui accorder du repos et de refaire le plein d'énergie avant de nettoyer son vélo. Dormir suffisamment et manger équilibré permettent en outre de renforcer le système immunitaire et de «digérer» de manière optimale les stimuli de l'entraînement.

4 Ignorer un refroidissement et le stress

Si vous avez tout de même attrapé un rhume, il faut absolument prendre le temps de guérir complètement. Dans le pire des cas, un rhume prolongé peut entraîner une myocardite potentiellement mortelle. Les cyclistes devraient également se ménager en période de gros stress professionnel ou familial. Le stress rallonge non seulement le temps de récupération, mais peut aussi entraîner des sursollicitations, des blessures et finalement des problèmes à long terme.

5 Les expériences le jour de la course

Qu'il s'agisse de nouveau matériel ou d'autres barres céréales, gels et boissons en poudre, les cyclistes devraient tester tout cela au préalable pendant l'entraînement ou s’assurer de la bonne tolérance. Le jour J, il est recommandé de ne recourir qu'à ce qui a fait ses preuves, sinon vous risquez d'avoir de mauvaises surprises. Sans oublier la nécessité d’adapter sa routine quotidienne aux horaires de la course. Les lève-tard ont tout intérêt à ajuster leur biorythme et à s'entraîner à l'avance, à l'heure de départ prévue.